Montréal, le 28 février 2018 – L’Association francophone pour le savoir – ACFAS se réjouit que le financement public de la recherche soit au rendez-vous du budget fédéral 2018. Comme annoncé à l’automne 2017, le ministre Bill Morneau a tenu parole et a mis la recherche, les sciences et technologies au centre de son budget. L’ACFAS salue les augmentations du financement des conseils subventionnaires, les investissements des infrastructures de recherche via la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) et les mesures particulières touchant la relève en recherche et les femmes en sciences.
L’ACFAS applaudit l’engagement pluriannuel du gouvernement envers la recherche fondamentale. Cet engagement se traduit entre autres par le financement des trois conseils subventionnaires –Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC)–, à hauteur de 925 millions de dollars sur 5 ans. La création d’un nouveau fonds pour soutenir la recherche internationale, interdisciplinaire, présentant des risques élevés et demandant des résultats rapides est une mesure encourageante et qui reconnaît les nouvelles façons d’exercer le métier de chercheuse et de chercheur. Le gouvernement souligne également l’importance du financement des infrastructures en accordant un montant de 763 millions de dollars sur cinq ans à la FCI qui permettra d’appuyer les activités en recherche. De plus, l’octroi de plus de 230 millions de dollars sur 5 ans au Fonds de soutien à la recherche permettra aux établissements postsecondaires d’assurer le fonctionnement de ces activités. Enfin, les mesures spécifiques pour valoriser la présence des femmes en recherche ainsi que de la nouvelle génération de chercheuses et chercheurs méritent d’être soulignées.
En réinvestissant dans la recherche, le gouvernement vient de poser un geste fort afin de positionner le Canada comme un leader des sociétés du savoir. Il encourage un financement équilibré et équitable. Il permet aux les chercheuses et chercheurs, y compris la relève, quel que soit leur domaine de recherche, de contribuer au bien-être de la société.