Personnel de la recherche et stagiaires postdoctoraux
Les postes de techniciens recoupent l’essentiel des emplois de formation collégiale. Ce titre englobe les fonctions propres à la recherche ainsi qu’une variété de fonctions administratives (secrétariat, comptabilité, graphisme, gestion informatique, archive, etc..). Notons finalement certaines catégories d’emplois, aussi rémunérées à partir de fonds de recherche et qui, sans nécessiter de formation technique, viennent en appui aux fonctions de recherche, tels les commis, aides techniques et autres préposés.
Les professionnelles et professionnels de recherche (PPR) contribuent de façon déterminante à la recherche et à la formation des étudiants dans toutes les universités du Québec. Le travail des PPR permet d’accroître la qualité, la quantité et la productivité de la recherche, en plus d’apporter une contribution substantielle à la formation des étudiants des cycles supérieurs. Les PPR se concentrent sur la recherche dans tous les domaines du savoir. Ils contribuent à établir la notoriété d’une équipe ou d’un centre de recherche, voire d’une université, et à financer les recherches ultérieures. Parfois, ils dirigent des projets de recherche au même titre qu’un professeur-chercheur.
Le stagiaire postdoctoral ne se définit pas par sa fonction mais plutôt par son statut administratif particulier. Ainsi, le stagiaire postdoctoral est un détenteur de doctorat de recherche (Ph.D.), ou l’équivalent, et qui désire poursuivre sa formation par un stage au sein d’une équipe de recherche dans une institution reconnue. Au Québec, ce statut de stagiaire ne peut être octroyé que pour une période maximale de cinq ans suivant l’octroi du grade de 3eme cycle (Ph.D.).
*Selon une étude sur la situation des professionnelles et professionnels
de recherche dans les universités et centres affiliés du Québec.
L’APRQ est le porte-voix collectif des employés du secteur de la recherche subventionnée. Depuis 2016, elle défend les intérêts de tous ceux qui contribuent au progrès du savoir et de l’innovation : stagiaires postdoctoraux salariés, techniciens ou professionnels. Elle est administrée par des représentants actifs en recherche universitaire et conscients de la réalité vécue par les membres de l’Association.
Le personnel de recherche oeuvre dans un milieu mouvant, à la merci des subventions accordées aux chercheurs. Il est souvent embauché en vertu d’un contrat de courte durée qu’il faut sans cesse renouveler. Il profite rarement de la sécurité d’emploi, d’un régime de retraite ou d’avantages sociaux. Même sa progression salariale n’est pas assurée. Le monde de la recherche doit se structurer afin de conserver ces travailleurs qualifiés qui contribuent à sa prospérité.
L’APRQ compte valoriser l’apport du personnel de recherche, faciliter les échanges entre ses membres, établir une veille de l’actualité et assurer une représentation auprès du pouvoir politique. Mais surtout, elle entend stabiliser les emplois en science, notamment en réexaminant le mode de financement de la recherche.
L’APRQ a déposé un mémoire à l’occasion des consultations du Ministère de l’économie et de l’innovation (MÉI) sur la Stratégie québécoise de recherche et d’innovation (SQRI) 2022. Le mémoire vise principalement à réduire la précarité du personnel de recherche du Québec et
Daniel Boyer, président de la FTQ, Répond aux arguments tendancieux du patronat sur la réforme de la Loi sur la santé et la sécurité du travail. Un article succulent à lire dans Le Devoir Voir l’article ici !
L’actuel recteur de l’Université de Montréal, M. Guy Breton, et un ex-recteur, M. Robert Lacroix, publient coup sur coup deux ouvrages abordant le financement des universités au Québec. Rien n’a bien changé depuis 20 ans sur les questions de fond, ni au Québec ni au Canada. « Les politiciens j